S’unir et combattre

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Édition | Mai 2016

LA GRÈVE DE WINNIPEG 1919

Hiver 1919. Mois après mois, le chômage augmentait toujours plus rapidement, particulièrement dans l’Ouest et en Ontario. Des voies s’élevaient chaque jour plus nombreuses, pour dénoncer l’augmentation du coût de la vie qui atteignait un niveau maintenant deux fois celui d’avant la guerre. Pendant ce temps les patrons amassaient des profits record.

En mars, le congrès de la Fédération des travailleurs de la Colombie Britannique, se prononça en faveur de la journée de six heures. Cet objectif devait être atteint par une grève générale qui serait déclenchée à l’échelle nationale avant le 1er juin 1919. Puis, le congrès de la Conférence ouvrière de l’ouest canadien, décida lui aussi le déclenchement d’une grève générale le 1er juin sur les revendications suivantes : la journée de six heures, l’entière liberté de parole et la libération des prisonniers politiques, la suppression des restrictions à l’organisation de la classe ouvrière, le retrait immédiat des troupes alliées de Russie et l’abandon des tentatives alliées pour renverser l’administration soviétique en Russie et en Allemagne. Le congrès réclama aussi la réorganisation immédiate des travailleurs sur la base de l’industrie. Il adopta aussi trois résolutions : abolition du capitalisme, le pouvoir politique ouvrier avec comme modèle la révolution bolchevique.

Nombre de travailleurs de Winnipeg ne gagnaient que 12 à 15 dollars par semaine et constataient que le pouvoir d’achat du dollar était de trois à quatre fois inférieur à celui d’avant-guerre. Les ouvriers de la métallurgie fondèrent donc à Winnipeg, un Conseil des métiers de la métallurgie. Les patrons firent savoir qu’ils ne reconnaissaient pas ce conseil. Le 2 mai, les métallurgistes se mirent en grève. Ils réclamaient la reconnaissance du Conseil des métiers de la métallurgie, la journée de huit heures et la semaine de 44 heures, le double salaire pour les heures en surtemps et une prime d’une heure de salaire pour les équipes de nuit, un tarif horaire de 85 cents pour les mécaniciens, les chaudronniers et les soudeurs, 55 cents pour les manœuvres et 25 cents pour les apprentis Pendant ce temps, les ouvriers du bâtiment exigeaient des hausses substantielles de salaire. En réponse à la demande d’appui des deux groupes, le conseil local des métiers et du travail demanda le vote de grève à ses syndicats locaux sur les exigences suivantes; un salaire de base, la journée de huit heures et le droit à l’organisation syndicale, ce qui fut approuvé par une vaste majorité.

La grève commença le 15 mai avec 12,000 syndiqués et 12,000 non-syndiqués. 48 heures plus tard, on compte 35,000 grévistes sur une population de 200,000 habitants. L’industrie, le transport, la banque, les finances, les postes, le commerce d’alimentation, la distribution d’eau et de courant, les services de police et d’incendie, tout était paralysé ou ne marchait que sur décision expresse du comité de grève. Le comité central de grève dirigeait la stratégie d’ensemble. Il était composé d’environ 300 membres à raison de trois délégués pour chacune des 95 sections syndicales participantes et de cinq délégués du Conseil des métiers et du travail.

Le gouvernement fédéral riposte : envoi d’un détachement de la Gendarmerie Royale, d’un bataillon de soldats et de deux mitrailleuses Lewis. En l’absence de la police, les entrepreneurs de Winnipeg forme un comité de « citoyens » , sorte de milice patronale. Cela provoque une vague de réactions en appuis aux grévistes dans le reste du Canada; à Vancouver, dans les Prairies, en Ontario et au Québec, 10,000 soldats rapatriés donnent leur appui à la grève. Le gouvernement fédéral congédie 190 postiers et les autorités municipales congédient les membres du corps de police. Ils furent remplacés par des auxiliaires, policiers privés recrutés par le comité de « citoyens ». Le 9 juin, les auxiliaires chargent à cheval un rassemblement de grévistes et d’anciens soldats. Ces derniers entourèrent les chevaux et en força plusieurs à reculer. Les auxiliaires ne savaient plus où donner de la tête et allaient jusqu’à se matraquer les uns les autres; certains quittaient les rangs sur quoi ils étaient arrachés de leur monture et goûtaient à la médecine des grévistes. Plusieurs auxiliaires démissionnèrent par la suite. À la fin de la journée, les détachements de la Gendarmerie Royale étaient rappelés dans leurs cantonnements et les auxiliaires retirés des rues. Les cultivateurs envoyaient des messages d’appui et des provisions pour les grévistes. Certains capitalistes hésitaient et se retiraient du Comité de citoyens et le gouvernement provincial semblait plus ouvert à la négociation.

Le ministre du travail fédéral Robertson, ancien syndicaliste de l’A.F.L., ordonne l’arrestation des principaux dirigeants de la grève, ce qui fut fait le 17 juin. Cela déclenche un mouvement de protestation à l’échelle du pays et les grévistes ne sont pas intimidés. Après 72 heures de détention, les dirigeants arrêtés sont libérés sous caution. Une manifestation silencieuse fut attaquée par 50 cavaliers moitié auxiliaires moitié Gendarmerie Royale. Révolver en main, ils tirent sur la foule : bilan de la journée : 2 morts et trente blessés.

Winnipeg fut placée sous régime militaire. On cessa de tenir des assemblées populaires dans la ville. La grève générale prend fin le 26 juin sur décision du comité de grève. Les métallos obtinrent la baisse de la semaine de travail de 55 à 50 heures avec salaires inchangés, les ouvriers du bâtiment une promesse de négociations avec relèvement des salaires. Mais les principales revendications (la reconnaissance des conseils des métiers du bâtiment et de la métallurgie, la reconnaissance patronale de tous les syndicats de Winnipeg, l’assurance que tous les grévistes retrouveraient leur emploi, l’adoption de mesures législatives consacrant le droit d’association et de négociation collective) demeuraient insatisfaites. De nombreux employés ne furent pas réengagés. À travers le Canada, matraquages, fusillades, arrestations, perquisitions, listes noires, congédiements.

La grève fut sabotée par la haute direction des unions internationales. La grève était trop défensive et mal préparée à un affrontement armé bien que sans la consigne de ne pas riposter, la gendarmerie Royale et les auxiliaires auraient pu essuyer une deuxième défaite le 21 juin. La répression s’abattit car si le mouvement de grève et l’élargissement d’appui avait pu se poursuivre, la grève aurait pu être victorieuse. Mais la bourgeoisie connaît ses intérêts et n’hésite pas à recourir à la répression. Un mouvement syndical fort ne suffit pas. Il faut une armée révolutionnaire apte à mener une guerre populaire prolongée. Au stade où l’on est, ça peut être des manœuvres de guérilla tant politiques que militaires pour démanteler partie par partie l’état bourgeois, tant au niveau législatif que militaire en s’appuyant sur la classe ouvrière. D’ici 2019, rassemblons nos revendications pour lancer un ultimatum aux bourgeois en prenant exemple de la Conférence de l’Ouest canadien en 1919, qui exigeait l’abolition du capitalisme et le pouvoir ouvrier. Formons des comités « Mai 2019 » dans nos lieux de travail et venez rejoindre le Mouvement Révolutionnaire Ouvrier.

LE QUÉBEC AU CŒUR ? ÇA REND MALADE ! : TON SYNDICAT EST DE DROITE

Alors que le gouvernement Couillard continue de serrer la ceinture budgétaire autour du cou de la classe ouvrière; alors que le nouveau gouvernement Trudeau planifie des interventions en Haïti ou en Libye, tout en armant l’Arabie et en soutenant fièrement l’apartheid israëlien, ces dernières années les grandes centrales syndicales ont à chaque nouvelle occasion fait le nécessaire pour saboter les révoltes populaires contre le capitalisme québécois et canadien.

L’État canadien et québécois cherche en bout de piste à accroître l’écart entre les riches et les pauvres pour faire la concurrence aux autres grandes puissances, comme les États-Unis, l’Europe, la Russie, la Chine, ou le Japon. La concurrence qu’ils se font, implique de devoir diminuer le partage de la richesse plus vite que son voisin. L’appauvrissement généralisé que l’on vit au Québec n’est donc pas bien différent qu’au Canada anglais, qu’aux États-Unis ou qu’en France, et il en va de même pour l’augmentation des profits des grandes entreprises et des banques, des salaires de cadres, etc. Cette bourgeoisie bien de chez nous, détient par son pouvoir économique (l’industrie), politique (l’État), et culturel (système d’éducation etc.) un contrôle généralisé de la société québécoise.

Les pseudo-ouvriers comme Jacques Létourneau et Daniel Boyer essaient de vous faire croire qu’il existerait un « modèle québécois » qui s’imposerait comme alternative à l’aggravation des contradictions du capitalisme. Cette illusion n’est en réalité rien de moins qu’un instrument de capitulation politique aux classes dominantes. Rien d’étonnant lorsqu’on se rappelle que Daniel Boyer est vice-président du CA du Fonds de « Solidarité », et qu’il est donc lui même un capitaliste financier ! Les centrales syndicales corporatistes sont pleinement intégrées au fonctionnement politique, économique et culturel de la bourgeoisie et la clé de leur vision c’est le renforcement du volet québécois de l’impérialisme canadien (quitte à parler de l’eldorado illusoire de la souveraineté).

Une fraction des superprofits perçus par les multinationales canadiennes est en effet redirigée vers une couche privilégiée de la classe ouvrière qui elle bénéficie du gros lot des salaires, des conditions de travail et de l’activité syndicale, et qui mérite donc son titre d’aristocratie ouvrière. Il s’agit d’environ 15% du prolétariat dans son ensemble. En fin de compte, le Québec qu’on nous supplie de tenir à cœur ce 1er mai ne favorise que cette couche, très minoritaire, qui accepte de meilleurs conditions d’existence en échange d’une dissociation politique du reste de la classe ouvrière, qui elle, restera isolée sous les bottes de la bourgeoisie. Entretemps, les crises cycliques du capitalisme et les congédiements de masse font souvent retomber dans le noyau dur du prolétariat ces aristocrates ouvriers de toute façon.

Le 1er mai n’est pas un dîner de gala !

Il y a presque cent ans, les travailleurs de Winnipeg ont fait une gréve générale au mois de mai 1919 en solidarité avec la révolution bolchévique en Russie. Ils ont occupé la ville pendant un mois et ils ont commencé à construire un pouvoir socialiste. Ça aura pris une invasion de la GRC et de l’armée pour que la bourgeoisie reprenne le contrôle. Voilà ce qui arrive lorsque le prolétariat se rend compte collectivement qu’il n’a rien à perdre que ses chaînes. Voilà ce que les bureaucrates poussiéreux des centrales ne veulent pas que vous sachiez. Le Mouvement Révolutionnaire Ouvrier appelle aux ouvriers partout au Québec et au Canada à prendre eux-mêmes l’initiative, à se former eux-mêmes et les autres en luttant, puis à former des comités de lutte afin de créer les assises d’un nouveau pouvoir populaire et révolutionnaire.

Prolétaires, reprenons le flambeau de Winnipeg !

Lutte de classes et non collaboration !

Contre la dictature du capital, vive le 1er mai révolutionnaire !

Létourneau, Leitao, même fléau !

Vers la guerre populaire prolongée et le pouvoir ouvrier !

C’est les capitalistes qu’il faut clairer !

Encore et encore, plusieurs milliers de travailleurs et de travailleuses du Québec et du Canada voient leurs emplois disparaître. Bombardier a annoncé la suppression de 7000 postes mondialement dont 2400 au Québec. Saputo va éliminer trois usines et 230 emplois à Prinveville au Cap-Breton et à Ottawa parce qu’elles ne sont pas rentables aimant mieux ouvrir des usines dans les marchés émergents comme l’Argentine. Dans les chantiers Davie à Lévis 189 mises à pied auront lieu à moins de contrats nouveaux notamment du gouvernement fédéral. À la fin de 2015 SNC Lavallin supprimaient 250 postes. C’est aussi la fermeture du Centre d’appel d’Archambault avec 25 emplois que Quebecor a vendu pour financer une grosse bâtisse à Québec et un réseau sportif non rentable.

Dans bien des cas, ce sont des villages, des villes et même des régions entières qui sont affectés économiquement. Une grosse usine disparaît et les commerces environnant ferment. On peut penser à la situation des compagnies d’éoliennes en Gaspésie. Fabrication Delta de New Richmond a licencié une soixantaine de soudeurs et de machinistes, alors que l’usine d’Enercon à Matane annonce le de son côté la mise à pied graduelle de 45 de ses 63 employés. À Gaspé, LM Wind Power et ses 200 employés seront vraisemblablement la prochaine victime, son carnet de commande s’échelonnant jusqu’à septembre 2016, soit dans 6 mois à peine.

C’est rarement les gros big shot ou les gros actionnaires des compagnies, ceux qui décident du sort de milliers de travailleurs et travailleuses, qui voient leur vie affectée. Ces gens-là vont avoir en masse d’argent pour s’acheter une nouvelle minoune de luxe qui dépense beaucoup de gaz et pollue. Les crève-la-faim, de leur côté, n’auront pas l’argent pour réparer leur char et payer leurs comptes, et ils vont vivre tout le stress qui vient avec la perte d’un emploi. Ils et elles devront aller au chômage et attendre une couple de semaines leur premier chèque. Quand on vit serré, on le sait c’est quoi attendre un chèque. Dans certains cas, ils n’auront même pas assez d’heures pour le chômage et devront se contenter d’un petit chèque d’aide sociale de rien.

S’ils et elles ont travaillé à la même place pendant des années, il y a fort à parier qu’ils et elles n’auront pas développé d’autres compétences. On va leur faire accroire qu’ils et elles vont se retrouver avec des emplois d’«avenir» à des salaires minables. Dans bien des cas, ils et elles vont travailler dans des petites compagnies de rien qui vont faire de la sous-traitance pour des grosses compagnies qui viennent d’abolir des emplois dans une usine quelque part dans le monde. Ces nouvelles compagnies sont bien fortes sur la flexibilité des horaires et des conditions de travail, supposément pour accommoder les travailleurs et travailleuses. Dans bien des cas, ça fait plus l’affaire des petits et gros requins de l’industrie et de la finance.

Quelle est la riposte à opposer à ce rouleau compresseur capitaliste? Grogner un peu comme font les syndicats? On a vu ce que cela a fait l’an passé. Les syndicats nous annonçaient un automne 2015 chaud et, finalement, ça a sûrement plus swingé dans les partys de l’âge-d’or. De manière indécente, pour masquer leur veulerie, les dirigeantEs de ces syndicats nous ont dit qu’ils et elles avaient réalisé des gains durant les négociations du secteur public.

Il faut dire que notre mouvement syndical a trop de connexions avec le pouvoir et les grosses business. Les syndicats aiment ça se concerter avec le gouvernement. À l’hiver 2003-2004, la critique principale qu’ils adressaient à Couillard ne portait pas comme tel sur le fond des attaques anti-ouvrières et anti-populaires des lois sauvages passées mais sur le fait que le premier ministre n’écoutait pas assez la « société civile », c’est-à-dire les boss syndicaux.

Pourquoi cette situation? Entre autres, il y a lieu de penser que détenir des fonds d’investissement de travailleursSES, ça crée des petits conflits d’intérêt. Un des objectifs du fonds de la FTQ est de développer une bourgeoisie impérialiste, authentiquement québécoise et concurrentielle au niveau mondial et qui deviendrait la guarante du maintient de l’emploi au Québec. Sauver ce que la bourgeoisie nomme des canards boiteux, des entreprises qui ne sont plus concurrentielles sur le plan mondial, est-ce bon pour la bourgeoisie québécoise? Il semble que non. Elle préfère mieux des fermetures d’usines et l’ouverture de nouveaux créneaux d’investissement, c’est-à-dire des compagnies qui investissent dans d’autres secteurs de l’économie.

Il y a un petit problème avec ce raisonnement. C’est vrai qu’il y avait certains types d’emplois qui ne se faisaient pas dans le tiers monde et que la bourgeoisie des pays impérialistes pouvait espérer un redéploiement des investissements dans ces secteurs de la nouvelle économie en cas de fermeture dans d’autres secteurs. Or, c’est de moins en moins le cas. Le problème, pour les travailleurs et travailleuses, il faut le voir globalement. Ce n’est pas la concurrence avec les autres pays qui est en cause comme tel. Ce n’est pas tant les variations de taux de change canadien. Ce n’est pas non plus le développement de la sous-traitance. C’est plutôt l’existence même du capitalisme qui pose problème. Pourquoi vivre avec une bourgeoisie qui n’est préoccupée que par ses profits alors qu’il est tout à fait possible de construire une économie différente, sans bourgeois, où les besoins des travailleurs et travailleuses vont être pris en compte en premier?

Les histoires de concurrence, ça préoccupe avant tout les grosses compagnies qui cherchent à devenir encore plus grosses. Les travailleursSES, de leur côté, veulent la satisfaction de leurs besoins avant tout et, avec de la collaboration entre travailleursSES du monde entier, on peut y arriver. Le chômage et les emplois de crève-la-faim, on pourrait les supprimer en se concertant entre travailleursSES du monde entier et, cela, sans les capitalistes pourris.

C’est sûr qu’il faut commencer à construire de la solidarité entre les travailleurs et travailleuses sur place dans chaque pays peu importe la religion ou le pays d’origine. C’est sûr aussi que les capitalistes sont bien en place pour assurer la préservation de leur pouvoir. C’est donc dire qu’il faut s’organiser sérieusement pour mettre à pied une fois pour toutes les capitalistes qui nous rendent la vie impossible.

Pour arriver à ça, il faut des étapes. Tout d’abord, on doit construire un parti prolétarien révolutionnaire, un état-major de la révolution. C’est un parti qui organise les prolétaires pour la révolution, pas pour se présenter aux élections. Le parti doit se faire voir pour se faire connaître. Il faut du monde qui travaille à cela.

Pour dire aux gouvernements de bandits et de crapules qu’on est tannés d’eux autres et pour dire aux bureaucrates syndicaux que ce n’est pas en négociant avec des escrocs qu’on va obtenir quelque chose de bon, il va falloir lancer un message révolutionnaire. Il y a un noyau de révolutionnaires communistes authentiques qui existe et c’est le PCR et son détachement vers la classe ouvrière, le Mouvement Révolutionnaire Ouvrier (MRO). Il est du devoir du prolétariat de fortifier cette organisation en répondant à ses mots-d’ordre de construction de la révolution.

La révolution, ce sont les masses populaires, principalement le prolétariat, qui vont la faire. Le MRO sera, parmi les travaileursSES, le dispositif qui organisera sa participation large dans la révolution. L’action révolutionnaire des masses est une arme formidable pour contribuer à la construction du camp de la révolution. Plusieurs travailleurSES le constatent qu’il faut un leadership révolutionnaire dans la classe ouvrière et qu’il faut arrêter de faire semblant en jappant comme des petits chiens chihuahuas.

Le MRO souhaite faire du 1er mai prochain, la journée internationale de solidarité des travailleurs et travailleuses, une journée de propagande révolutionnaire marquante. Pour arriver à ce but, il faut du monde. D’ici au premier mai, le MRO va mener une campagne pour rejoindre les prolétaires qui voient leurs emplois menacés et qui veulent se battre contre les bandits capitalistes. Il ne faut pas que le prochain 1er mai n’ait de l’air que d’une simple parade; il faut que ça brasse sérieusement.

Non aux pertes d’emplois et à l’enrichissement des gros capitalistes !

Oui à la révolution pour s’en débarrasser une fois pour toutes !